Ah, la culture des KPIs, cet art subtil qui consiste à mesurer et à quantifier le travail. Si cela peut sembler génial pour certains, cela peut aussi épuiser le travail collectif.
Tout d’abord, les KPIs peuvent transformer un groupe de joyeux collaborateurs en une horde de concurrents féroces. Le travail d’équipe ? Oubliez ça, nous sommes tous des guerriers solitaires désormais !
Et puis, il y a cette drôle de tendance à trafiquer les chiffres. Faire une petite pirouette par ci, une petite entorse à l’éthique par là et tout cela pour atteindre ces KPIs coûte que coûte.
Les KPIs se concentrent tellement sur les chiffres qu’ils en oublient les aspects qualitatifs du travail. Autant juger une œuvre d’art uniquement en comptant le nombre de coups de pinceau, sans se soucier de son message.
Et enfin, les KPIs peuvent créer un effet tunnel, où tout le monde est si concentré sur ces indicateurs qu’ils en oublient le monde qui les entoure. Comme si on se dirigeait droit vers l’objectif, sans jamais regarder à gauche ou à droite. Et l’innovation, dans ce cas, n’a pas sa place.
Alors oui, les KPIs peuvent tuer le travail collectif si on les prend trop au sérieux et qu’on les utilise de manière excessive. Gardons à l’esprit que derrière les chiffres, il y a des êtres humains avec des talents uniques, des idées brillantes et une capacité à collaborer. Sachons faire preuve de légèreté et de créativité, tout en gardant un œil sur ces fameux KPIs. Et quid de les définir via une approche collective ?